VALTECH : Comment traiter de front les 4 modes de déperditions thermiques
Isolation : comment traiter de front les quatre modes de déperditions thermiques ?
« Au-delà des avancées apportées par les RT successives, il demeure des progrès à réaliser pour stopper les transferts d’énergie par rayonnement »
Laurence Treiber, Responsable de la communication chez Valtech Industrie
Pour être pleinement performante, une isolation thermique doit traiter les quatre modes de transfert d’énergie existants : la conduction (la chaleur se propage au sein de la matière, depuis les zones chaudes vers les plus froides), la convection (l’air chaud devient plus léger et s’élève), le rayonnement (la matière est chauffée par la lumière absorbée) et le changement de phases (dégagement ou absorption de chaleur, liés aux cycles évaporation/condensation). Face à ce constat se pose la question suivante : un isolant qui répond aux exigences de la RT 2012 est-il efficace dans ces quatre domaines ?
« Les règlementations thermiques successives ont permis la bonne
prise en compte de la conduction, avec la mise en place des coefficients de résistance thermique « R », explique Laurence Treiber, Responsable de la communication chez Valtech Industrie. En 1974, un « R » de 2 – soit une épaisseur de laine de verre de 8 cm – permettait une économie de 61 % sur les dépenses d’énergie primaire. C’était alors un grand pas. La RT 2012 fixe désormais un « R » de 6, soit une couche de laine de verre de 24 cm, permettant une économie de 63,5 %. Or, un tel gain justifie-t-il d’augmenter l’épaisseur d’isolant de 200 % ? Il est possible d’en douter. Soulignons tout de même que la dernière RT a permis une avancée majeure sur les plans de la convection et du changement de phases, en imposant l’étanchéité à l’air et à l’eau.
R
este qu’il demeure une marge de progression concernant le rayonnement. C’est pourquoi, Valtech a développé un concept associant isolation et réflecteur. Ce complexe, posé sous toiture, stoppe 95 % du rayonnement solaire, ce qui garantit le confort d’été. Inversement, en hiver, la couche réflectrice réémet la chaleur du chauffage vers l’intérieur, par effet de parois chaudes. En résumé, notre solution apporte une réponse globale, en prenant en compte les quatre modes de transferts énergétiques. Ce faisant, le concept d’isolant multicouches réflecteur va bien au-delà des prescriptions de la RT actuelle. »