Valogreen, Méthanisation à la ferme : des coûts maîtrisés pour une rentabilité assurée

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Valogreen, Méthanisation à la ferme : des coûts maîtrisés pour une rentabilité assurée

VALOGREEN LOGOUne filière toujours mieux structurée pour répondre aux attentes des agriculteurs

Xavier Gabreau, Directeur général de Valogreen

Alors que les installations « biogaz » à grande échelle se développent en France, la méthanisation à la ferme a VALOGREEN 4toujours de nombreux atouts à faire valoir. Tout d’abord, elle permet une valorisation de matières fraîches présentant un fort pouvoir méthanogène. En effet, pour le fumier, ce potentiel chute de moitié après quelques semaines de stockage dans des conditions inappropriées. Par ailleurs, une valorisation sur site évite la lourde logistique qui impacte généralement la rentabilité des unités fonctionnant à une échelle territoriale. Avec le digestat issu du processus de méthanisation, l’agriculteur bénéficie aussi d’un engrais plus rapidement assimilable par ses cultures qu’un fumier brut et non digéré.

Ces avantages n’empêchent pas les exploitants agricoles de s’interroger sur les coûts, les performances, la rentabilité et le fonctionnement au quotidien d’une installation biogaz.

« Un site de 100 kWe peut générer une marge brute annuelle de 120 000 €. »

Les principaux professionnels du secteur se sont donc organisés au sein de l’Association des Constructeurs de Méthaniseurs à la Ferme (ACMF), afin de mieux faire connaître leur filière, encore récente en France, en la structurant autour de normes commerciales et techniques qualitatives.

Un modèle de méthanisation française bien spécifique

VALOGREEN« Bien entendu, la question du revenu potentiel est fréquemment soulevée par nos porteurs de projets », explique Xavier Gabreau, Directeur général de Valogreen, société co-fondatrice de l’ACMF, et spécialisée dans la conception et la construction d’unités biogaz agricoles de 50 à 250kWel. La rentabilité d’une unité passe naturellement par des investissements et des charges de fonctionnement maitrisés. Une étude récente de l’ADEME attribuait, par exemple, 40 % du coût de réalisation d’une installation au béton du digesteur. « Les unités biogaz que nous installons mobilisent un système de digesteur métallique breveté et adapté à la gestion d’effluents agricoles, tout en conservant les qualités de robustesse et fiabilité attendues sur de tels équipements ».
La maîtrise des charges d’exploitation est aussi un objectif clé dans le montage de tels projets.
« Nous avons investis des moyens importants de recherche et développement sur l’usage d’équipements peu énergivores, la maitrise de la durée de vie des équipements mécaniques et l’utilisation de consommables adaptés aux charges admissibles sur des projets de taille agricole » avance Xavier Gabreau.  « L’agitation externalisée de nos digesteurs par circulation de matières et réinjection automatisée de biogaz est un vrai faire-valoir permettant à nos clients d’optimiser le temps de disponibilité de leurs digesteurs par rapport aux systèmes classiques beaucoup plus mécanisés. De nouvelles innovations dédiées à la maitrise des charges d’exploitation des unités agricoles seront mises sur le marché dans les prochains mois et dévoilées lors du prochain salon SPACE en septembre prochain. »

Dans ces conditions, un site de 100 kWe, fonctionnant 8 000 h/an, peut générer une marge brute annuelle de 120 000 €.

« Avec un accompagnement au plus proche des besoins de nos clients, du dimensionnement d’infrastructures, à VALOGREEN 3la réalisation de démarches administratives en passant par la recherche de financements, notre process industriel est caractérisé par une conduite serrée de nos chantiers. Nous avons ainsi livré une unité de 220 kWe en clé en main en 6 mois. Une vingtaine de projets sont actuellement en cours de développement. »

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