Un accompagnement toujours plus global des projets, depuis les études jusqu’à la mise en service

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Un accompagnement toujours plus global des projets, depuis les études jusqu’à la mise en service

Arcis-sur-Aube et Melle : un concepteur des unités, associé à l’exploitation et au capital

Si la méthanisation poursuit actuellement sa croissance, notamment portée par les installations dédiées à l’injection de biométhane, les acteurs de la filière observent aussi une tendance nouvelle sur le plan de la conduite des projets au long cours. En effet, les maîtres d’ouvrage recherchent de plus en plus un accompagnement en aval de la mise en service. C’est le cas, par exemple, des porteurs de deux projets : la coopérative Scara, dans l’Aube, et la coopérative CEA Loulay, associée à la Régie Seolis, dans les Deux-Sèvres.

Mise en service à Arcis-sur-Aube, l’unité de Scara injectera du biométhane au printemps prochain. En rythme de croisière, la production du site devrait atteindre 450 Nm3/h. Chaque année, l’unité – représentant un investissement de 16 M€ –, valorisera 40 000 t de biomasse agricole, fournies par une centaine d’apporteurs. Ces derniers ont également souhaité confier au concepteur de l’unité une mission d’assistance à l’exploitation et de maintenance. En outre, ce concepteur est entré au capital de l’installation à hauteur de 5 % et participe à l’animation du réseau d’apporteurs.

A Melle, l’unité de CEA Loulay et de la Régie Seolis sera exploitée en full service par son concepteur, également entré au capital à hauteur de 28 %. D’un coût de 8 M€, le site, dont les terrassements ont commencé fin 2018, valorisera des effluents d’élevage, pour deux tiers, et des sous-produits céréaliers, pour le tiers restant. A terme, il injectera 200 Nm3/h.

Paroles de pro : « Rassurer les banques sollicitées pour financer les projets »

« Sur les opérations d’Arcis-sur-Aube et Melle, l’appui technique et financier que nous apportons, au-delà de notre travail de conception, induit un alignement d’intérêts avec Scara, CEA Loulay et Seolis, souligne Aurélien Lugardon, PDG de Naskeo. Cela aura contribué à rassurer les banques sollicitées pour financer ces projets. Naturellement, nous pouvons apporter ce type d’accompagnement sur tous nos projets. En règle générale, les opérations auxquelles nous sommes associés ne descendent pas sous 80 Nm3/h, afin d’amortir le coût du système d’épuration du biogaz. La taille moyenne est de l’ordre de 180 à 200 Nm3/h. »

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