Production de granulés et prévention incendie
Production de granulés et prévention incendie
Durepaire : un suivi global, grâce aux détecteurs de sources d’inflammation
Contact : Pierre Garcia, Directeur des Ventes chez Berthold Technologies
« Une interface opérateur qui permet d’avoir une vision complète de la chaîne de production. »
Les usines de granulation mettent en présence des poussières de bois et des machines pouvant monter à des températures élevées. Elles sont donc particulièrement exposées aux risques d’incendie. Pour éviter tout sinistre, il existe des dispositifs de détection d’étincelles ou de points chauds. La ligne de production de Durepaire – granulateur installé à Verdille (16) – est équipée de tels systèmes, comme l’explique Pierre Garcia, spécialiste de la prévention incendie.
Comment la question du risque d’incendie est-elle prise en compte sur la nouvelle unité de Durepaire ?
Leur site bénéficie de détecteurs de sources potentielles d’inflammation : étincelles, particules rougeoyantes ou particules noires. Au-delà de leur fonction de surveillance et de sécurisation, ces dispositifs permettent une exploitation optimisée, en étant mis en réseau. Les informations des détecteurs sont centralisées via une interface opérateur qui permet d’avoir une vision complète de la chaîne de production. Ce système permet d’updater à distance les logiciels des détecteurs ou encore d’archiver les informations de terrain.
En quoi cet archivage est-il utile ?
Tout d’abord, le fait d’assurer la traçabilité des événements passés permet d’améliorer la maintenance. Il est ainsi possible de détecter un équipement qui génère de plus en plus d’alarmes, souvent annonciatrices d’une avarie sérieuse. L’archivage concerne aussi les routines d’autotest des détecteurs, dont l’historique peut s’avérer important lors d’échanges avec des assureurs. La nouvelle génération de détecteurs que nous avons développée permet des tests à distance, via des générateurs infrarouges incorporés aux capteurs.
Parole de pro : Élargir la mesure des ondes infrarouges
Quand vous tenez un cierge magique à la main, les étincelles ne brûlent pas, contrairement à la tige, même sur certaines parties non incandescentes. La détection de tels points chauds, non visibles à l’œil nu, passe par les infrarouges. « Nos systèmes Firefly mesurent des longueurs d’ondes IR comprises entre 1,5 et 3,3 μm, explique Pierre Garcia. Ils peuvent donc détecter des corps chauds dès 250°C ou 400°C, selon les applications. Les détecteurs classiques couvrent seulement un spectre de 0,8 et 1,1 μm. »