Fluide caloporteur : une performance à garantir dans la durée
Le bon dosage des additifs pour un transfert calorifique optimal
Interview auprès de Jean-Philippe Toussaint, Directeur de P.C.M.B
Quels sont les points de vigilance concernant le fluide caloporteur d’une installation géothermique ?
Pour un transfert calorifique optimal, il faut s’assurer du bon dosage des additifs présents dans le liquide caloporteur. Il y a le glycol, qui remplit une fonction antigel, et divers produits qui protègent l’installation contre la corrosion chimique ou électrolytique. Dans la mesure où les températures atteintes avec la géothermie ne sont pas très élevées, il n’y a pas d’altération de ces additifs. Mais un contrôle du fluide est recommandé tous les cinq ans.
« Un contrôle est recommandé tous les cinq ans. »
Pourquoi cela ?
Dans les installations ayant opté pour un fluide caloporteur concentré, il peut y avoir des problèmes liés à la qualité de l’eau utilisée pour la dilution. Par exemple, avec des eaux de nappe ou de robinet qui présentent une dureté élevée, il y a un risque d’entartrage au niveau de l’échangeur à plaques. Cela peut impacter le rendement de l’installation. Dans ce cas, il est nécessaire de faire circuler un nettoyant dans l’échangeur. Avec le bon produit, cet entretien est très simple à réaliser. Il y a aussi des installations où des chutes de pression sont résolues en injectant uniquement de l’eau. Dès lors, le taux de glycol se trouve trop bas. Il est donc nécessaire d’injecter un certain volume de fluide caloporteur concentré. Déterminer le nombre de litres à ajouter dans l’installation est très simple, grâce à l’onglet : «CALCUL GLYCOL » sur le site Internet : www.pcmb.fr.
Y a-t-il une alternative au fluide concentré ?
Même si ce produit présente des atouts, il est aussi possible de recourir à des solutions pré-diluées. Avec celles-ci, le dosage, réalisé en usine, est parfaitement maîtrisé. Elles évitent aussi à l’installateur de consacrer du temps, de la main-d’œuvre et des matériels à ces tâches de dilution. De plus, la responsabilité du fluide pré-dilué incombe à son fabricant et non à celui l’ayant mis en œuvre.
Paroles de pro : « Les fluides pré-dilués intéressent aussi les grandes installations » « En lien avec leur transport, les gros volumes de fluides « prêts-à-l’emploi » se révèlent parfois trop onéreux pour de grandes installations, explique Jean-Philippe Toussaint, Directeur de P.C.M.B. Mais, grâce à leurs avantages, ces solutions gagnent des parts de marché sur ce créneau. Nous avons ainsi livré 44m3 de fluide en camion-citerne pour un important champ de sondes. » |
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