PCMB – Fluide caloporteur : le dosage d’antigel doit être précis

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PCMB – Fluide caloporteur : le dosage d’antigel doit être précis

PCMB – Fluide caloporteur : le dosage d’antigel doit être précis

Un point de congélation à contrôler dans le circuit primaire

PCMB Au sein d’une installation géothermique sur sondes, le liquide caloporteur assure le transfert de calories entre le générateur et le récepteur de chaleur. En assurant ainsi une fonction de régulation thermique, ce fluide est l’équivalent du sang dans le corps humain. Pour assurer cette fonction, l’eau déminéralisée pourrait être la solution idéale. Mais celle-ci peut geler à la surface du sol (au-delà d’un mètre de profondeur, le problème ne se pose plus : la température minimale est alors de 10°C).

PCMB Pour pallier ce risque, l’eau déminéralisée est donc additionnée d’un antigel. Avec les basses températures atteintes dans la géothermie de minime importance, les eaux glycolées présentent une durée de vie de plus de dix ans. Pour autant, un contrôle de la mesure du point de congélation dans le circuit primaire est recommandé tous les trois à cinq ans.

Un point d’entretien entré dans les mœurs

PCMB « Comme pour tout système de chauffage, une installation couplant pompe à chaleur et capteurs géothermiques doit faire l’objet d’un contrat d’entretien, souligne David Bonnet, consultant en ENR et Président d’honneur de l’AFPAC. En lien avec les températures du sous-sol, les dosages d’antigel ne sont pas considérables, mais requièrent néanmoins d’être précis. Les recommandations concernant cet aspect sont désormais entrées dans les mœurs professionnelles, notamment via les formations QualiPAC et Qualiforage qui abordent le sujet. Pour un maître d’ouvrage soucieux de la performance de son installation, c’est donc tout l’intérêt de solliciter des entreprises attestées RGE, tant au moment de la pose que de l’entretien. »

Paroles de pro : Un calcul en quelques clics

 

PCMB « Pour qu’un fluide caloporteur soit performant, il est nécessaire qu’il soit parfaitement dimensionné en termes de dosage d’antigel, explique Jean-Philippe Toussaint, Directeur de P.C.M.B. Malheureusement, le suivi sur ce plan n’est pas toujours satisfaisant chez les particuliers, contrairement au collectif. Pour accompagner les exploitants dans ce domaine, nous proposons sur notre site Internet un petit logiciel de calcul qui permet de définir en quelques clics les volumes d’antigel à ajouter, en fonction des taux mesurés au refractomètre. »

http://valeurenergie.com/category/fluide-caloporteur/

www.pcmb.fr