Paul Ventilation : La ventilation joue un rôle capital dans la conception passive

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Paul Ventilation : La ventilation joue un rôle capital dans la conception passive

La ventilation joue un rôle capital dans la conception passive Les systèmes à double flux sont devenus incontournables pour assurer les performances énergétiques du bâtiment

« Le taux de récupération de chaleur de la gamme Novus 300 est de 94,4 %, soit le maximumatteint à ce jour avec le logiciel de calcul du Passivhaus »

  Rodolphe Cherruault, Directeur de ECH-Paul Ventilation
La construction basse consommation, et
a fortiori passive, fait actuellement progresser toutes les composantes du bâtiment. Et parmi les évolutions observées, celles de la ventilation sont au nombre des plus marquantes. En effet, ce lot – souvent considéré comme un des parents pauvres du bâtiment – a récemment gagné en technicité, en jouant un rôle central pour la récupération de chaleur, grâce aux systèmes à double flux, devenus incontournables dans la construction passive. Pour être pleinement efficaces, ces systèmes doivent associer trois éléments fondamentaux : le rendement des appareils, la qualité de leur mise en œuvre et un entretien suivi.
Concernant les performances, l’accent est à mettre sur le taux de récupération de chaleur au niveau de l’air sortant. Pour être certifiée Passivhaus, une ventilation double flux doit présenter
un taux de 75 % au minimum, par-3°C de température extérieure et 21°C de température d’air extrait, mais avec une technique innovante, il est possible d’aller bien au-delà. « Afin d’obtenir un rendement optimal, Paul Ventilation a développé un échangeur de chaleur à canaux à contre-courant, qui équipe aujourd’hui tous ses appareils, notamment l’appareil Novus 300, produit phare de la marque, explique Rodolphe Cherruault, distributeur exclusif en France, de ces produits fabriqués en Allemagne. Grâce à ce dispositif, les échanges entre airs chaud et froid se font sur quatre faces, au lieu de deux sur les échangeurs à plaques traditionnels. Cette technique permet ainsi de porter le rendement à 94,4 % pour la novus 300, soit le maximum atteint à ce jour selon les référentiels de test du PassivHaus. Précisons, par ailleurs, que ces mesures d’efficacité des appareils est plus en phase avec la réalité de terrain que celui de la RT 2012. Le référentiel PassivHaus exige également des performances sur la consommation d’énergie électrique, l’acoustique et la température d’insufflation des appareils.

 Qualité de pose et maintenance
Les fabricants ont donc su répondre aux attentes de la construction passive. Ces progrès doivent ensuite être concrétisés au moment de l’installation et de la mise en service des systèmes. L’enjeu est important car avec l’étanchéité à l’air des bâtiments, tous les échanges entre l’intérieur et l’extérieur se font grâce à la ventilation. « 
Cela implique que les réseaux de ventilation soient eux-mêmes étanches pour éviter tout flux d’air parasite, précise Rodolphe Cherruault. Par ailleurs, les débits d’airdu système double flux doivent être parfaitement mesurés et équilibrés, sinon il pourra perdre toute son efficacité. »
Enfin, si tout est fait dans les règles de l’art
jusqu’à la mise en service, il ne faudra pas négliger la maintenance pour autant. Une ventilation, c’est comme une chaudière : ça s’entretient. Là encore, le choix des systèmes est primordial. « Aujourd’hui, on voit sur le marché des ventilations avec des gaines souples en accordéon, constate Rodolphe Cherruault. Or, ces installations sont très difficiles, voire impossibles à nettoyer. Le risque d’encrassement, de percement ou d’arrachage du réseau lors du nettoyage, est important, ce qui diminuera les performances énergétiques de la ventilation, sans oublier la dégradation de la qualité de l’air intérieur. »
« Le choix d’un système de ventilation double flux de qualité est primordial et doit s’anticiper lors de la conception des logements. Un bon travail de coordination en amont des projets entre les bureaux d’études, architectes, maîtres d’œuvres et notre réseau d’installateurs partenaires, nous permet d’obtenir des systèmes de qualité et performants ».
conclut Rodolphe Cherruault.