« Nous investissons en permanence dans la recherche afin d’équilibrer la difficile équation entre produit biosourcé et durabilité de la performance. » CPG France
En production et en distribution, les acteurs du bâtiment investissent dans des solutions bas carbone.
Le bas carbone, source d’innovation pour procédés constructifs
S’inscrire dans une démarche bas carbone, c’est agir en amont et en aval de la production. En tant que fabricant généraliste de solutions constructives, du sol à la toiture en passant par la façade, le groupe CPG agit dès la conception et jusqu’au conditionnement de ses produits, ainsi que par la réduction de son impact environnemental lié à la production.
Interview de
Jérémy Beaurain,
responsable marketing CPG France
Comment être acteur de la réduction de l’empreinte écologique dans le bâtiment ?
Le constat est simple. Le secteur du bâtiment est responsable de 40 % des émissions de CO2 dans les pays développés, 40 % des déchets et 37 % des consommations d’énergie. Acteurs du bâtiment, nous devons prendre des mesures à l’échelle internationale. Toutes les marques de CPG Europe proposent des solutions alternatives pour une meilleure isolation et étanchéité des bâtiments, pour économiser l’énergie et réduire les émissions de CO2 tout en apportant des solutions innovantes et en protégeant les applicateurs et les utilisateurs. Outre les solutions que nous proposons déjà comme les systèmes ITE de façade Dryvit, nous nous engageons aussi dans le développement de procédés constructifs innovants, comme les coffrages isolants Nudura qui permettent de réduire le temps de mise en œuvre, le transport de matériaux et la consommation d’énergie, en isolant l’extérieur et l’intérieur d’un bâtiment de manière très performante et très durable.
Quelles sont les démarches engagées en faveur de la réduction des émissions de carbone ?
L’optimisation énergétique fait partie de l’ADN de l’entreprise, qui y parvient selon plusieurs axes : l’ensemble des usines CPG Europe est certifié ISO 14001, et n’a de cesse de réduire sa consommation d’eau et d’électricité pour sa production, ainsi que sa génération de déchets. Certains sites dans le monde sont passées à l’utilisation de ressources renouvelables comme la biomasse, ou ont remplacé leurs éclairages par des lampes LED. Nos formulateurs visent à l’élimination progressive de tous les produits chimiques nocifs de nos produits ; c’est dans ce cadre qu’a été développée la technologie « hybride », tant pour les mastics, que pour les mousses expansives sans isocyanate. Nous investissons en permanence dans la recherche afin d’équilibrer la difficile équation entre produit biosourcé et durabilité de la performance. Nous nous intéressons aussi au conditionnement des produits et cherchons des pistes d’amélioration sur la matière plastique recyclée.
Les produits d’étanchéité et de calfeutrement ont-ils un rôle à jouer dans la volonté bas carbone ?
Oui, en effet, car ils contribuent à assurer la continuité de l’isolation thermique et de l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment, pour assurer son efficacité énergétique en évitant les ponts thermiques, et donc le gaspillage d’énergie.
Nous travaillons aujourd’hui à marier ou associer différents produits pour une efficacité accrue, ou mieux à réunir les fonctions de plusieurs produits en un seul. Par exemple dès 2008, nous avons lancé, en anticipation de la RT2012, un produit innovant pour le calfeutrement des menuiseries extérieures posées en tunnel, illbruck TP650, une mousse imprégnée multifonction « 3 en 1 », qui joue à la fois le rôle d’étanchéité à l’eau côté extérieur, d’isolation phonique et thermique dans le milieu du joint et d’étanchéité à l’air côté intérieur. Pour la RE 2020, un nouveau produit encore plus performant en matière d’étanchéité à l’air, illbruck TP 654 a été développé. Il attend juste encore la validation des nouvelles règles professionnelles et normes de test pour pouvoir être lancé sur le marché hexagonal, mais répond aux attentes et est déjà commercialisé dans le reste de l’Europe.