LRT HABITAT : Rapidité de construction et économies sur le long terme : le bois se démarque de la construction traditionnelle
Échalas (69) : une maison à ossature bois de 200 m2, mise hors d’eau et hors d’air, puis isolée, en 4 mois
Loïc Tournez, Responsable des relations « clients » de LRT Habitat
Avec la montée des préoccupations écologiques, la construction bois ne cesse de faire des émules. « Le marché a changé d’époque, en passant des premiers projets, impulsés par des ménages de militants, à une véritable démocratisation, observe Loïc Tournez, Responsable des relations « clients » de LRT Habitat. Désormais, la maison à ossature bois est devenue un standard de construction, tant pour les particuliers que les collectivités ou les entreprises. »
« Nous apportons un soin tout particulier à la performance énergétique de nos constructions, afin d’en limiter les besoins en chauffage à moins de 20 kWh/m2/an. »
Cela tient bien sûr aux qualités intrinsèques du bois, mais aussi au renchérissement de la construction traditionnelle, sous l’effet de la RT 2012. « Si le traditionnel reste moins onéreux à l’investissement, par rapport au bois, la sobriété énergétique apportée par ce dernier le rend plus économique sur le long terme, souligne Lionel Renaud, Directeur technique de LRT Habitat. Pour cela, nous apportons un soin tout particulier à la performance énergétique de nos constructions, afin d’en limiter les besoins en chauffage à moins de 20 kWh/m2/an. Et ces performances peuvent être atteintes sans problème avec une isolation naturelle. Nous venons ainsi d’achever une mission à Échalas (69) sur une maison de près de 200 m2, avec un rez-de-chaussée de 140 m2 et un toit-terrasse végétalisé. Le bâtiment a été isolé avec de la laine de bois, de la fibre de bois rigide et de la ouate de cellulose. Par ailleurs, sur ce projet, les tests d’étanchéité à l’air ont mesuré des débits de 0,38 m3/(h.m²), soit un niveau bien au-deçà du seuil réglementaire de 0,60 m3/(h.m²). »
Le bois séduit dans l’ancien
Le chantier a aussi profité de la rapidité d’exécution offerte par le bois : entre le premier coup de pioche et la mise « hors d’eau et hors d’air », puis l’isolation, il ne s’est passé que 4 mois. Et encore, il a fallu patienter un mois pour le séchage des fondations. « La maîtrise des aléas de chantier et les délais réduits de moitié, par rapport à la construction traditionnelle, séduisent aussi pour des projets dans l’ancien, ajoute Loïc Tournez. En effet, la part du bois augmente rapidement dans le domaine de l’extension de bâtiments occupés, pour lesquels il y a une forte exigence au sujet de la rapidité de mise en œuvre. En outre, le bois évite alors d’avoir à uniformiser l’enduit du bâtiment, tout en apportant une touche de modernité à l’ensemble. »
LRT Habitat
144 chemin de la pierre blanche
38670 CHASSE SUR RHONE