Un éclairage artificiel plus performant, plus économe et mieux adapté aux besoins, au fil du jour
Par Afe : Association Française de l’Eclairage
Actuellement, les professionnels de l’éclairage dans le bâtiment sont confrontés à une problématique épineuse, en devant concilier économies d’électricité et confort visuel des usagers. Sur un plan réglementaire, cette situation peut se résumer avec, d’un côté, les objectifs de sobriété énergétique fixés par la RT 2012 et, de l’autre, les valeurs d’éclairement minimum instaurés par la loi Handicap pour que les personnes à mobilité réduite puissent se déplacer, sans gêne et sans danger, dans les bâtiments recevant du public.
Il a donc fallu mettre en place des solutions présentant un très haut rendement entre énergie consommée et lumière produite. Cette transition vers un éclairage efficace s’est traduite par un glissement sémantique pour caractériser les performances d’une lampe, avec la notion de « lumen » – soit la mesure du flux lumineux apporté – qui s’est substituée au « watt ». Mieux encore, on parle aussi de « lumen/watt ». A ce titre, les ampoules fluo-compactes et les LED ont définitivement surpassé les lampes à incandescence qui vivent leurs dernières heures, en disparaissant progressivement dans les points de distribution.
Cependant, le recours à des lampes et des luminaires performants, pour efficace qu’il soit, demeure incomplet, s’il ne s’articule pas avec des dispositifs de gestion de l’éclairage. « Une régulation de la lumière, établie en fonction de la luminosité naturelle et d’une détection de présence de personnes, permet de réaliser jusqu’à 80 % d’économies d’énergie, explique ainsi Hervé Thomas, directeur de Steinel France ». Un tel investissement est donc rentable, dans la mesure où la quote-part de l’éclairage dans le montant de la facture d’électricité est de 10 % dans le résidentiel et de 50 % dans le tertiaire ou le commerce.
Cette gestion de l’éclairage artificiel permet de répondre aux exigences de Consommation conventionnelle d’énergie (Cep) de la RT 2012. Une réglementation qui n’oublie pas de faire la part belle à l’éclairage naturel parce que, niveau lumen et coût du kWh, il n’y a pas mieux que le soleil…