Internorm, Triple vitrage : une fonction isolante qui opère aussi bien en hiver qu’en été 

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Internorm, Triple vitrage : une fonction isolante qui opère aussi bien en hiver qu’en été 

Saint-Clément-de-Rivière (34) : une maison de 210 m² sans chauffage, ni climatisation  

Alain Gross,
Responsable technique chez Internorm,

Un facteur solaire de 60 % et une transmission de lumière naturelle de 77 % 

Pendant longtemps, les fenêtres ont été une cause majeure de déperdition de chaleur, à l’échelle d’un bâtiment. Avec le triple vitrage, qui concilie performance isolante et apports solaires, les menuiseries sont désormais un élément central de la performance énergétique des constructions. Au point d’être la solution standard dans le passif, tout en s’élargissant à la construction en général, comme l’observe Alain Gross, Responsable technique chez Internorm.  

Quels sont les avantages du triple vitrage pour la construction passive ?  

Globalement, ces fenêtres constituent un élément décisif de la performance énergétique d’un bâtiment. Avec leurs performances thermiques inégalées, elles sont la solution standard pour la construction passive. Elles s’étendent aussi de plus en plus sur le marché traditionnel du neuf ou de la rénovation, permettant ainsi de valoriser un bien immobilier. Aujourd’hui, 86 % des fenêtres que nous fabriquons en France sont à triple vitrage. À l’échelle de notre groupe, ce chiffre grimpe à 92 %. Rien de vraiment étonnant, puisque notre maison-mère est basée en Autriche, pays où la construction passive a émergé. Avec de tels volumes de production, le surcoût par rapport au double vitrage est minimisé, tout en offrant une performance isolante optimisée de 30 %. Et avec la forte augmentation du coût des énergies, ce surcoût est plus rapidement amorti. Et pour pousser les économies d’énergie plus loin, nous avons fait le choix d’un triple vitrage de 48 mm d’épaisseur avec trois verres de 4 mm, isolés par deux lames de gaz de 18 mm. Nous atteignons ainsi une valeur Ug de 0,5 W/m²K contre 0,8 W/m²K pour nos confrères qui proposent en général des épaisseurs de 32 à 36 mm, tout en maintenant un apport solaire particulièrement important de l’ordre de 60%. À noter que les intercalaires Warm Edge améliorent légèrement la valeur d’isolation thermique Uw de 0,1 à 0,2 W/m²K en moyenne. Nos produits affichent ainsi une performance globale Uw de 0,71 W/m²K avec un châssis PVC et 0,70 W/m²K avec un châssis bois/aluminium.  

De telles performances isolantes ne se font-elles pas au détriment de la luminosité du logement et des apports solaires ?  

Pas du tout : grâce à notre solution de vitrage Eclaz de Saint-Gobain en standard sur toutes nos menuiseries, le facteur solaire atteint 60 %, à comparer aux 50 % habituellement constatés sur le triple vitrage du marché. Ce vitrage nous permet également une transmission lumineuse de 77 %, améliorant ainsi le confort intérieur.  

Ce qui pose la question du confort d’été…  

En premier lieu, rappelons que la fonction isolante du triple vitrage opère aussi bien en hiver que lors des épisodes de fortes chaleurs. À ce titre, j’observe que nos solutions sont fortement mobilisées pour le passif dans la vallée du Rhône. Par exemple, nos fenêtres et portes-fenêtres bois-aluminium à triples joints d’étanchéité ont été déployées sur une maison individuelle de 210 m² à Saint-Clément-de-Rivière, dans l’Hérault. Elles présentent un coefficient Uw de 0,89 W/m²K et un coefficient Ug de 0,53 W/m²K. Le client final, ingénieur thermicien de formation, a complété la réalisation par une ossature extrêmement performante et une ventilation double flux. Certifié passif, ce projet va en-deçà du plafond de 15 kWh/m²/an requis pour assurer le confort thermique des occupants, puisque la maison ne consomme ni chauffage, ni climatisation. Une performance notamment atteinte, grâce à des apports solaires pour chauffer – gratuitement – en hiver avec des menuiseries de grande taille orientées au sud.  
Bien évidemment le confort d’été doit être pris en compte en amont au niveau de la conception bioclimatique et aussi et surtout avec des protections solaires adaptées.   
 
Dans la partie Nord de la France, un tel projet sera tout aussi pertinent. Dans ces régions avec des contraintes climatiques plus rigoureuses, mais dont le confort d’été reste un paramètre important à prendre en compte malgré tout, un projet de maison passive permet de réaliser un retour sur investissement d’autant plus rapide. (exemple avec ce gîte en bois biosourcé installé dans le Doubs 25, par notre distributeur Myotte Duquet – cf photos) 

 Et quelles sont les surfaces vitrées qu’il est possible d’atteindre ?  

Le PVC permet d’installer des soulevants-coulissants atteignant 5,80 m de large pour 2,40 m de hauteur. En menuiseries bois-alu, il est possible d’aller au-delà de 10 m de large. Et pour en revenir à la question du confort d’été, avec de telles surfaces, il est nécessaire de prévoir des brise-soleil orientables par exemple. En été, nos brise-soleil repoussent 70 % des rayons solaires, tout en garantissant une luminosité agréable dans les pièces à vivre. 
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