eloy water – Gestion de l’eau à la parcelle : une double solution face aux sècheresses et aux fortes pluies
Aujourd’hui, les périodes de sécheresse prolongées et les épisodes de fortes pluies, pouvant entraîner des inondations, sont de plus en plus fréquents. Un double défi auquel la gestion à la parcelle des eaux pluviales et usées apporte une réponse. Comment ? En stockant ces volumes, soit dans une optique de réutilisation, soit dans celle de temporiser leur évacuation vers les réseaux de collecte. Coup de projecteur sur une approche qui contribue à la préservation des ressources en eau avec Laurent Elsdorf, Responsable des Relations Publiques chez Eloy Water.
Pourquoi la gestion de l’eau à la parcelle est-elle indispensable ?
Face aux effets de l’imperméabilisation des sols – risques accrus de fortes inondations, pollutions des nappes phréatiques par les eaux de ruissellement, saturation des équipements d’assainissement… –, la gestion à la parcelle consiste à mettre en œuvre des techniques et des dispositifs pour gérer efficacement les eaux pluviales et les eaux usées directement à l’échelle d’une parcelle, en minimisant les impacts environnementaux et en optimisant leur réutilisation pour une multiplicité d’applications hors besoins alimentaires, comme l’arrosage, le nettoyage de véhicules ou la réalisation de process industriels. Cette notion de circularité de l’eau gagne progressivement les esprits. Par exemple, de plus en plus de collectivités locales l’encouragent à travers leurs Plans Locaux d’Urbanisme (PLU).
C’est d’autant plus nécessaire dans un contexte de sécheresses de plus en plus fréquentes et prolongées…
Et là aussi, la valorisation à la parcelle des eaux pluviales ou usées est essentielle, en permettant de limiter les prélèvements sur la ressource en eau potable. Elle contribue ainsi à la préservation des nappes phréatiques, en particulier en période de stress hydrique. Je pense, par exemple, à des campings dans le sud de la France qui peuvent rester verdoyants en été, grâce à un arrosage alimenté par l’eau de pluie récupérée en hiver. Aujourd’hui, il n’est plus concevable d’utiliser de l’eau potable pour alimenter nos chasses d’eau, c’est pourquoi de plus en plus d’établissements et d’entreprise alimentent leurs toilettes avec de l’eau pluviale.
Comment la récupération et la réutilisation de l’eau s’opèrent-elles ?
Il faut penser en termes de filière globale. En premier lieu, les eaux de pluie ou usées sont récupérées, puis préfiltrées avant leur stockage qui, avec nos solutions, se fait en cuves enterrées. La préfiltration est essentielle pour atteindre la qualité de l’eau ciblée, selon les applications de réutilisation. Cela consiste à retirer les impuretés en amont pour éviter la prolifération de bactéries dans les réservoirs. L’eau peut également être traitée par désinfection aux UV ou au chlore. Une fois ce traitement tertiaire appliqué, l’eau possède des caractéristiques qualité supérieures qui lui permettent d’être réutilisée dans de nombreux usages au sein d’industries, de brasserie ou de collectivités.
Comment la gestion à la parcelle prévient-elle les risques d’inondation ?
En période de fortes pluies, la gestion à la parcelle joue un rôle clé dans la prévention des risques d’inondation en limitant le ruissellement des eaux de pluie, en favorisant leur infiltration naturelle, et en réduisant leur écoulement vers les réseaux collectifs. La régulation des eaux de pluie est l’une des nombreuses technique dont dispose la gestion de l’eau à la parcelle. Elle permet de prévenir les risques d’inondation en contrôlant la quantité et le débit des eaux pluviales, réduisant ainsi les débits de pointe qui atteignent les réseaux collectifs ou les rivières. Les parcelles équipées participent à un effet cumulatif bénéfique et offrent une meilleure résilience à l’ensemble du quartier ou de la localité sur laquelle elles sont installées. Les solutions de régulation ne sont pas conçues pour éliminer complètement les risques d’inondation mais permettent de gagner un temps précieux pour l’organisation des plans d’urgence, surtout lors d’événements climatiques extrêmes.
