Eclairage public et Enr : un potentiel encore sous-exploité

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Rappel des chiffres de l’éclairage en France : 56 TWh dont 37 TWh (66 %) pour les bâtiments tertiaires publics et privés, 7 TWh pour l’éclairage intérieur des communes et 5,6 pour leur éclairage extérieur.
L’éclairage à Enr, une solution ponctuelle, pour le moment
En l’état actuel des technologies, les éclairages à Enr (photovoltaïque, systèmes utilisant l’éolien comme source d’alimentation pour le candélabre…) ne sont pas encore assez matures pour dépasser les utilisations ponctuelles et précises mais offrent un grand potentiel. Si elles peuvent être utilisées dans des zones où le coût d’un raccordement est trop important (zones résidentielles, isolées, mobilier urbain… – cela offre l’avantage de ne pas augmenter le coût de l’abonnement des communes), l’alimentation par Enr ne peut en l’état actuel répondre aux besoins d’éclairage de toute une ville en fonctionnement continu.
Des technologies hybrides sont actuellement en cours d’expérimentation. Elles permettraient par exemple de diminuer le pic de consommation lié à l’éclairage, notamment en hiver (1,26 % de la plus haute pointe EDF).
Les performances de l’éclairage photovoltaïque
Si le potentiel maximal des cellules photovoltaïques n’est pas encore atteint ; en matière d’éclairage, la technologie est limitée par la structure du mât en lui-même (à l’heure actuelle, la puissance sur un mât ne peut dépasser une cinquantaine de Watts sinon la taille du capteur photovoltaïque devient trop importante (classes d’éclairage CE2 à CE5)). Dans la plupart des cas, l’installation ne nécessite aucune tranchée ni câbles électriques, mais un massif de scellement 50 % plus lourd que des candélabres traditionnels. La maintenance est quant à elle dépendante du type de matériel installé. Le nettoyage des modules solaires n’est pas systématique, l’encrassement des modules dépend de leur inclinaison, du climat et de l’environnement.

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