Des atouts environnementaux majeurs pour lutter contre le changement climatique

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Des atouts environnementaux majeurs pour lutter contre le changement climatique

Toitures végétalisées : oasis de fraîcheur pour la ville et la biodiversité

En favorisant l’isolation thermique, les toitures végétalisées d’un immeuble offrent de multiples avantages à ses résidents en termes de confort et de bien-être. Elles permettent également de répondre aux exigences nouvelles de nombreux PLU (plans locaux d’urbanisme) qui imposent, de plus en plus souvent aux propriétaires d’ouvrage, une gestion de l’eau à la parcelle. En retenant et en réutilisant les eaux de pluie, les toitures végétalisées limitent les risques d’inondations.

Quel est l’intérêt environnemental des toitures végétalisées ?

Il est multiple. Il faut savoir que les toits plats représentent 35 % des surfaces des villes. Le sol étant occupé par des constructions, les toitures doivent être valorisées. Or, les toitures végétalisées ont un grand intérêt pour le retour de la biodiversité en ville, l’accueil de la faune, de la flore et de micro-organismes. Par ailleurs, elles ont un attrait majeur pour la gestion des eaux pluviales en écrêtant les pics de précipitations. Elles réduisent les îlots de chaleur urbaine qui accumulent la chaleur le jour pour la rediffuser la nuit. Les toitures végétalisées, en apportant de la fraîcheur, favorisent la santé et le bien-être, grâce aux capacités de rafraîchissement des plantes et de transpiration du substrat.

Revenons plus en détails sur la gestion des eaux pluviales.  Quel est leur bénéfice ?

Les toitures végétalisées sont très utiles pour faire de la rétention d’eau. Elles répondent souvent aux nouvelles réglementations imposées par les PLU (plans locaux d’urbanisme) qui cherchent à lutter contre l’imperméabilisation des sols en ville, les risques de saturation des réseaux d’assainissement et les inondations. Les PLU sont aujourd’hui plus stricts en matière d’abattement pluvial et de rétention d’eau. C’est aussi la raison pour laquelle la loi Climat et Résilience a renforcé l’obligation d’installer des toitures végétalisées sur les bâtiments de grande dimension.

Comment fonctionnent ces toitures végétalisées en termes de rétention d’eau?

Les gouttes de pluie sont captées par un substrat qui « évapotranspire » et donc réduit d’autant l’abattement pluvial, c’est-à-dire le rejet d’eau vers le réseau d’assainissement. La capacité d’absorber les pluies dépend de l’épaisseur du substrat et des plantes choisies. La capacité d’évapotranspiration des plantes grasses, par exemple, est moins bonne que celle des plantes graminées, des vivaces ou des arbustes. Des technologies, de réduire l’arrosage des plantes en stockant les surplus d’eau de pluie. Quand le substrat est gorgé d’eau, le liquide s’écoule dans un système de rétention.

L’interprofession des toitures terrasse qui s’appelle l’Adivet (association des toitures et façades végétales) a développé un référentiel : le Green Roof Score.

Le Green Roof Score, c’est un peu comme un Nutri-Score, mais pour les toitures végétalisées. En s’y référant, le maître d’ouvrage peut ainsi mieux choisir sa terrasse végétalisée, qui répondra à ses contraintes structurelles et à ses attentes en termes de gestion des eaux pluviales, de biodiversité, de capacité d’évapotranspiration…