Bruno de MONCLIN président du CIBE
Oui, la filière bois-énergie va bien. Merci
Non seulement elle reste la première énergie renouvelable en France, avec 45 % du total, mais elle est encore en position d’atteindre les objectifs 2020 fixés par les gouvernements successifs. Ces derniers, malgré les contraintes budgétaires, lui ont fait confiance au travers du Fonds Chaleur qui, il faut le rappeler, est exemplaire en utilisation des fonds publics puisque 40 € de subvention économise l’équivalent d’une tonne de pétrole importée, dont la valeur, une fois raffinée, est de près de 1000 €. De plus, 1 euro d’argent public investi entraîne un investissement privé de 2 euros
La filière bois-énergie est plébiscitée par les collectivités locales, qui ont tout de suite saisi son impact au niveau des territoires : préférence pour des équipements fabriqués en France, entretien des forêts, création d’emplois locaux, développement du tissu économique autour de la filière par les travaux forestiers, le transport et la production d’énergie utilisée le plus souvent localement.
Faire la course en tête crée néanmoins des obligations : anticiper les contraintes économiques et règlementaires, surveiller l’équilibre offre-demande, professionnaliser la filière. Mais ces enjeux ont été, au cours des dernières années, parfaitement maîtrisés par les acteurs de la filière. Pourquoi en serait-il autrement à l’avenir ?