Cellumat, Béton cellulaire
Béton cellulaire : un matériau économique pour construire passif
Une solution mobilisable depuis la maison individuelle jusqu’au collectif
« Un gros œuvre jusqu’à 22 % moins onéreux qu’avec d’autres modes constructifs »
Marc Lacrosse,
Directeur technique
Cellumat
Quels sont les atouts du béton cellulaire dans le cadre de la performance énergétique du bâtiment ?
Le premier d’entre eux réside dans sa densité qui lui confère un avantage sur le plan de l’isolation thermique, avec un lambda de conductivité jusqu’à 0,065 W/mK pour le PASSIFBLOC+. En termes de déperditions surfaciques, nos gammes atteignent des Valeurs U jusqu’à 0,11 W/m2K, sans isolants rapportés. De plus, le béton cellulaire présente de bonnes performances concernant les déperditions linéiques au niveau des nœuds constructifs. Il atteint aussi des facteurs de températures inégalés. Avec des épaisseurs de 50 cm, le PASSIFBLOC+ permet d’atteindre les exigences du passif partout en France. Dans le sud, des blocs de 40 cm peuvent même suffire.
Et concernant l’étanchéité à l’air ?
Si les joints verticaux et horizontaux sont réalisés dans les règles de l’art, les blocs de béton cellulaire sont étanches à l’air, sans avoir recours à un revêtement ou une membrane supplémentaire. La Faculté d’ingénierie et d’architecture de l’Université de Gand, en Belgique, a réalisé des tests sur nos blocs. Avec un mur sans enduit pelliculaire, le débit de fuite mesuré était de 0,0957 m³/h.m². Avec 2 mm d’enduit, il est possible d’atteindre jusqu’à 0,0009 m3/h.m2. Pour assurer des liaisons optimales de la maçonnerie avec les autres éléments de l’enveloppe, nos produits peuvent être importés, avec leurs descriptifs techniques, dans les maquettes numériques générées, lors d’une conception BIM.
Quels types de bâtiments est-il possible de construire avec le béton cellulaire ?
Toutes les applications sont envisageables : maison individuelle, résidentiel groupé, logement collectif ou immeuble tertiaire. Pour les bâtiments recevant du public, il est à noter que nos blocs sont classés Euroclasse A1 pour la réaction au feu. Afin de construire ces bâtiments, il existe des blocs de grande dimension : GIGABLOC (120 cm sur 60). Par ailleurs, des éléments percés permettent de réaliser le chainage armé vertical du bâti. Le chainage horizontal est mis en œuvre, grâce à un bloc évidé. Avec ces éléments, la structure en béton armé peut être confinée dans l’épaisseur de la maçonnerie. Ce coffrage perdu permet des gains de temps sur le plan des installations de chantier, et donc des gains d’argent.
D’ailleurs, qu’en est-il de la question des coûts ?
Le surcoût initial du béton cellulaire est compensé par une main-d’œuvre réduite, rapportée aux mètres carrés construits. Il y a aussi des économies liées au fait qu’il n’est pas nécessaire d’ajouter d’isolation. Le gros œuvre en béton cellulaire est ainsi jusqu’à 22 % moins onéreux qu’avec d’autres modes constructifs. De quoi compenser en partie le surcoût induit par les exigences de la construction passive.