Bruleur AEM, Méthane : comment éviter les rejets atmosphériques ?
La torchère, un petit détail qui demande une grande attention
Pierre Herman, Responsable commercial chez Brûleur AEM
La réduction des émissions de gaz à effet de serre est un des défis majeurs d’aujourd’hui. La méthanisation peut y contribuer de diverses façons. Directement tout d’abord, dans le cas d’installations à la ferme, en permettant de capter des émissions de méthane liées aux effluents d’élevage. De manière indirecte ensuite, avec la production d’une énergie décarbonée et renouvelable. En répondant à des besoins de chaleur, d’électricité, de carburants ou d’engrais, cette énergie se substitue aux ressources fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre.
« Nous sommes à la recherche de partenariats avec des intégrateurs d’installations biogaz. »
Cependant, il convient de rappeler que le biogaz issu de la méthanisation contient de 50 à 75 % de méthane. Or, ce gaz présente un potentiel de réchauffement global sur un siècle 23 fois plus important que celui du CO2 (source : Ineris). En cas de maintenance des dispositifs assurant la valorisation du biogaz, il est donc impératif d’empêcher tout rejet atmosphérique des gaz non utilisés. Cette opération est assurée grâce à une torchère.
« Nous sommes souvent consultés par des acteurs de la méthanisation, dont on constate qu’ils maîtrisent l’ensemble du processus, hormis le détail de la petite torchère, observe Pierre Herman, Responsable commercial chez Brûleur AEM. Nous leur apportons notre expérience sur les nombreux sites-pilotes en méthanisation que nous avons équipés. Dans cet esprit, nous collaborons également avec Air Liquide, l’INRA ou Agri-concept qui nous ont tous consultés sur la question spécifique de la petite torchère. D’ailleurs, nous sommes à la recherche de partenariats avec des intégrateurs d’installations biogaz pour développer avec eux des solutions toujours mieux adaptées à leurs besoins et leur permettre ainsi de proposer une réponse complète à l’usager final. »
Et les rejets de GNV ?
Pour réaliser la vidange du réservoir d’un véhicule GNV (gaz naturel pour véhicules) sans rejets dans l’atmosphère, la méthode la plus écologique est de brûler les gaz résiduels. « Nous avons développé une torchère dédiée à cet usage, explique Pierre Herman. Cet équipement est aussi bien destiné à des garagistes qu’à des gestionnaires de grands parcs de véhicules. Par exemple,l’agglomération de Colmar ou des entreprises comme Veolia purgent les réservoirs de leurs véhicules, grâce à ce type de torchère. »l’agglomération de Colmar ou des entreprises comme Veolia purgent les réservoirs de leurs véhicules, grâce à ce type de torchère.