BayWa r.e. Solar Systems comment augmenter la part d’autoconsommation ?
BayWa re solar Systems Photovoltaïque : comment augmenter la part d’autoconsommation ?
Optimiser son installation par l’orientation des panneaux et/ou une gestion intelligente
Julien Chirol,
Responsable des Ventes France
BayWa r.e. Solar Systems SAS
« Une GTC évolutive et toujours plus simple à implémenter »
Quelles sont aujourd’hui les solutions qui s’offrent aux producteurs d’électricité photovoltaïque pour augmenter leur part d’autoconsommation ?
Il y en a plusieurs et la plus simple d’entre elles tient, lorsque c’est faisable, à privilégier une orientation « est – ouest » des panneaux, avec une partie d’entre eux tournée vers le soleil levant, une autre vers le couchant. L’objectif est d’éviter le pic de production de midi et d’accroître le potentiel du site sur les périodes de fortes consommations, le matin et en soirée. Le fait de lisser ainsi la production peut aussi répondre aux attentes des acteurs des secteurs tertiaire et industriel. Cette disposition ne requiert, on le voit, ni appareils consommateurs d’énergie, ni systèmes de gestion intelligente, même si ces technologies permettent de pousser plus loin encore le curseur de l’autoconsommation.
Comment la gestion intelligente fonctionne-t-elle ?
Ce sont des systèmes classiques de Gestion Technique Centralisée (GTC) qui permettent d’aligner les profils de consommation et de production d’électricité, comme les solutions SolarEdge, par exemple. Cela permet d’avoir une approche globale d’un site. Parmi les utilités que l’on peut ainsi piloter, citons la production d’eau chaude – qui constitue un bon moyen de stocker l’énergie –, la gestion de la climatisation, du chauffage, de pompes à chaleur, de prises intelligentes, etc. La GTC adresse aussi des suggestions aux occupants, en fonction de leurs habitudes de vie ou encore de prévisions météo. A noter que ces systèmes sont évolutifs, en étant toujours plus simples à implémenter.
Et qu’en est-il du stockage d’énergie ?
En France, le recours à la gestion intelligente des sites reste encore priorisé, par rapport au stockage. Celui-ci est davantage mobilisé en Allemagne, où l’électricité est deux fois plus chère et où l’ensoleillement est moindre. Concernant les solutions de stockage envisageables, on a déjà évoqué les ballons d’eau chaude, tout à l’heure. De leur côté, les batteries voient leur coût diminuer continuellement. Mais, pour l’heure, elles demeurent plutôt un choix militant de la part de producteurs ENR qui recherchent la plus grande indépendance énergétique possible. Quoi qu’il en soit, dans certaines conditions, la rentabilité des batteries peut déjà être au rendez-vous.
Au-delà de ces solutions, y a-t-il de nouvelles pistes explorées pour accroître l’autoconsommation ?
L’essor du véhicule électrique laisse entrevoir des perspectives très intéressantes dans ce domaine. Nous développons actuellement un système couplant panneaux photovoltaïques, batteries de stockage et borne de recharge, lente ou rapide. Cette solution devrait être opérationnelle dès cette fin d’année.