clauger, traiter les gaz au meilleur coût environnemental, énergétique et financier

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

clauger, traiter les gaz au meilleur coût environnemental, énergétique et financier

clauger,Maîtriser le risque olfactif et favoriser l’acceptabilité du projet auprès des riverains

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Interview auprès de Fabrice Blanco, Responsable du Pôle Environnement chez Clauger

« Une solution qui divise par 3, voire 4, les coûts de traitement du H2S. »

Comment la question du traitement des gaz peut-elle être abordée sur un site de méthanisation ?clauger

clauger : La philosophie est de qualifier, tout d’abord, les concentrations physico-chimiques à traiter dans le biogaz. Une fois ces caractéristiques définies, il convient de choisir parmi les différentes technologies de traitement possibles. Ce choix doit être arrêté dans un souci de respecter les règlementations, tout en cherchant le meilleur coût environnemental, énergétique et financier. Par exemple, il est possible de récupérer de l’énergie thermique sur les opérations de filtration. Connecter les systèmes de traitement, dans une optique de pilotage à distance, permet également d’optimiser les taux de disponibilité et les coûts d’exploitation.

Comment prendre en charge le risque olfactif ?clauger

clauger : Au stade du développement d’un projet biogaz, la mise en place d’un Observatoire des odeurs est recommandée. Il s’agit notamment de faire un « état zéro » des odeurs existantes, d’examiner les futures conditions d’exploitation et de réaliser une médiation auprès des riverains concernant leurs propres perceptions d’odeurs. Cette démarche permet de maîtriser techniquement le risque olfactif et de favoriser l’acceptabilité du projet. Au moment de l’exploitation, le croisement des indicateurs de production, des données météos et des habitudes des riverains permettra un pilotage automatique du traitement des odeurs, en fonction des risques. Le but est d’être irréprochable sur l’élimination des pollutions et des nuisances, tout en maîtrisant les coûts de traitement. Sur une unité que nous suivons, un tel pilotage a permis de diviser par 50 les consommations de charbon actif.

Parmi les gaz à traiter, le H2S constitue une problématique particulière…clauger

clauger : Oui, là encore plusieurs techniques existent : lavage, biofiltration, media filtrant. Nous proposons justement un nouveau media filtrant qui se régénère à l’air. En termes de rendement, 100 kg de ce produit traitent de 40 à 50 kg de H2S, quand le charbon actif culmine à 20-25 kg. Surtout, il est possible de faire de 6 à 8 passages. Cette solution divise ainsi par 3, voire 4, les coûts de traitement du H2S, tout en présentant un meilleur bilan carbone que le charbon actif.

Plus d’infos www.clauger.fr

propos recueillis par Nils Bruder