NORELLAGG, réduire impact énergétique production eau chaude
Comment réduire impact énergétique production eau chaude ?
Entre 46 et 76 % de chaleur récupérée
Entretien avec gérard galleron, gérant de Norellagg
Par Nils Bruder
Et s’il restait des pistes à explorer pour accroître la performance énergétique du bâtiment ? En effet, d’immenses progrès ont déjà été réalisés au niveau de l’enveloppe ou de la sobriété des appareils électriques. Au point que la production d’eau chaude sanitaire est devenue un poste de dépense énergétique majeur. Or, ce poste présente encore un potentiel important pour réaliser des économies d’énergie, en particulier dans une perspective de performance passive.
À ce titre, il existe un système efficace pour optimiser la production d’eau chaude : le récupérateur de chaleur sur eaux grises.
Une fiabilité attestée par le CSTB
« Pour nos gammes de récupérateurs – présentant un diamètre de 50,8 à 152,4 mm, pour une longueur de 60 à 300 cm –, le CSTB a établi qu’entre 46 et 76 % de la chaleur pouvait être récupérée, annonce Gérard Galleron, Gérant de Norellagg. Il s’agit d’échangeurs en cuivre, à poser autour des canalisations d’évacuation d’eau. Ces dispositifs permettent de préchauffer l’eau qui arrive dans le chauffe-eau. Pour une maison RT 2012, l’économie ainsi générée est équivalente à celle apportée par 10 cm d’isolation autour de l’enveloppe. »
Une durée de vie de 50 ans
Ces récupérateurs ne comportent pas de pièce mobile, ni d’électronique. Ils ne nécessitent donc aucun entretien et ne consomment pas d’énergie. Dès lors, ils s’inscrivent parfaitement dans une démarche de construction passive. « Un couplage avec une pompe à chaleur aurait pu s’envisager, précise Gérard Galleron. Mais, dans un souci de simplification et de fiabilité dans le temps, ce choix n’a pas été retenu. Concernant la conception passive, les performances de nos solutions peuvent être prises en compte dans le logiciel PHPP. »
En termes d’applications, la récupération de chaleur peut aussi bien s’envisager dans l’habitat individuel que dans des bâtiments collectifs (habitation, tertiaire, industriel, piscine, etc.). « Selon les usages, le retour sur investissement variera entre un et cinq ans, explique Gérard Galleron. Par exemple, pour des logements collectifs, l’installation peut être rentable à partir de 18 mois. » Après cela, le récupérateur continuera à générer des économies, puisqu’il présente une durée de vie de 50 ans.