Carton vert, moins de déchets, plus de valeur
Le réemploi de carton : une solution gagnante
Le tri des cartons pour le réemploi ne nécessite que peu d’efforts supplémentaires pour les industriels. Or, le réemploi de cartons permet de réduire facilement les émissions de CO2. Carton Vert propose un tarif de rachat élevé fixe pour les industriels, leur permettant de générer des revenus supplémentaires tout en réduisant leurs coûts de gestion des déchets.
Quel est la raison d’être de Carton Vert ?
Carton Vert est le leader du réemploi de cartons en France. Notre raison d’être : aller plus loin que le recyclage. La filière du réemploi de cartons est encore très peu développée dans l’Hexagone malgré un potentiel considérable, contrairement à d’autres matériaux comme le plastique, le verre ou la palette. Le gâchis est monumental : 5 millions de tonnes sont jetées tous les ans après une seule utilisation. 2 millions sont des emballages ménagers et 3 millions des emballages industriels et commerciaux. Carton Vert cible en priorité ces derniers qui peuvent facilement être réemployés.
Quel est le profil de vos fournisseurs de cartons ?La majorité de nos fournisseurs vient du secteur agro-industriel. . Nous collectons leurs caisses américaines, qu’il est tout à fait possible de réutiliser. Nous reprenons également les intercalaires, ces feuilles de carton ondulées qui permettent de séparer des étages de produits ou des étages de carton palettisés. En revanche, nous ne reprenons pas les barquettes et les cartons ouverts sans chapeau, par exemple.
Comment identifiez-vous le tonnage réemployable auprès des industriels ?
Nous regardons le tonnage total jeté et les quantités par taille. Une étude en amont est nécessaire pour déterminer le potentiel du gisement. 50 cartons par mois sur une seule taille sont insuffisants. Il en faut plutôt plusieurs centaines voire plusieurs milliers par référence. La quantité est un facteur important pour pouvoir, à l’autre bout de la chaîne, répondre à la demande de nos clients en matière de vente de cartons de seconde main.
Quel est l’impact du tri sur les process des industriels ?
La charge de travail supplémentaire est faible, bien que cela dépend de l’usine. Même sans politique de réemploi, les industriels ont déjà un circuit organisé pour la gestion des cartons. Souvent, les cartons font l’objet d’une mise à plat. Les allers-retours quotidiens des chariots sont optimisés. Il suffit donc de changer légèrement la manière de faire. Au lieu de les mettre dans un chariot ou dans une poubelle pour les emporter à la benne, on leur demande de les mettre sur des palettes, proprement, bien à plat, et de séparer les cartons en mauvais état, toujours recyclés. Cela devient vite une routine pour les équipes.
Quels sont les avantages de cette habitude à prendre ?
C’est un avantage financier conséquent parce que notre tarif de rachat, net et sans coût supplémentaire, est beaucoup plus élevé que celui des recycleurs. Dans le budget déchet, ça fait la différence. Les industriels ont des objectifs sur la gestion des déchets et leurs flux sont plus ou moins rémunérateurs. Le réemploi des cartons améliore ce poste. Par exemple, l’année dernière, auprès d’un grand groupe français, nous avons récupéré 100 tonnes pour environ 20 000 euros de rémunération, sans aucun coût annexe.
Quels tarifs de rachat appliquez-vous ?
Notre tarif de rachat oscille entre 100 et 200 euros la tonne, selon l’optimisation du camion et le tri effectué par le fournisseur. Il est fixe sur toute la durée du contrat et ne dépend pas du cours du carton. Nous ne voulons pas être dépendants de cours volatiles.
Avoir moins de déchets au sens juridique du terme est aussi un atout…
Trier le carton en vue d’un réemploi le fait sortir de sa catégorie de déchet au sens de la directive européenne corporate sustainability reporting (CSRD), applicable depuis le 1er janvier 2024, et selon la loi AGEC. En moyenne, nos clients ayant recours aux cartons réemployés réduisent leurs émissions de CO2 de 85 % à 90 % par rapport au carton à usage unique, transport inclus. . Le développement de la filière va nous permettre de réduire chaque année la distance moyenne parcourue sur la route.
