Un enjeu autour du niveau d’exigence pour l’évapo-concentration

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Un enjeu autour du niveau d’exigence pour l’évapo-concentration

la mobilisation de procédés choisis sur mesure

Que ce soit en France, en Allemagne ou en Belgique, les acteurs du biogaz s’accordent tous à dire que la prise en charge du digestat présente des difficultés majeures à prendre en compte. Les contraintes peuvent notamment concerner l’insuffisance de terres d’épandage. Un problème qui peut être aplani, grâce aux technologies d’évapo-concentration. Mais de nombreux exploitants ayant adopté de telles solutions font état de retours d’expériences qui ne sont pas à la hauteur de leurs attentes.

Une situation d’autant plus surprenante que les diverses solutions disponibles sont éprouvées depuis plus de vingt ans dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la chimie ou du traitement des déchets. Aujourd’hui, tout l’enjeu pour la filière biogaz est donc de développer un niveau d’exigence industriel concernant l’évapo-concentration.

Alors comment faire le bon choix ? Dans la mesure où cette technologie constitue un coût supplémentaire, autant faire appel à des prestataires ayant des références concluantes en la matière.  Pour la réduction des volumes de digestat – pouvant atteindre jusqu’à 90 % –, les conditions du succès tiennent dans la mobilisation de procédés choisis sur mesure, explique un spécialiste du traitement du digestat. En effet, il est impératif d’adapter ces procédés aux spécificités du site sur les plans thermiques, du process, de l’implantation et de l’organisation. Et quand toutes ces conditions sont réunies, il faut ensuite que l’installation fasse l’objet d’un suivi rigoureux par le biais de visites de maintenance, d’analyses et de pilotage à distance.