Prodware, favoriser l’échange d’informations au sein d’un projet constructif

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Prodware, favoriser l’échange d’informations au sein d’un projet constructif

prodware_logoBIM : une conception partagée pour un chantier maîtrisé

entretien avec thierry minchella, Responsable du développement « BIM Management » chez Prodware
reportage    /    propos    recueillis    par    Nils    Bruder

Avec la montée en charge du passif, le monde de la construction prend actuellement un nouveau prodware 1virage, en visant un niveau de détails inédit. Il en résulte un impératif de coordination accrue de l’ensemble des acteurs. C’est pourquoi, la circulation des informations prend désormais une dimension incontournable dans la conduite d’un projet constructif. Une    évolution    qui    est    particulièrement    en phase avec l’émergence du concept BIM    (Building    Information    Modeling    ou    Modélisation    des    Données    du    Bâtiment).
Il s’agit d’une  méthodologie de travail qui favorise l’interopérabilité et la dimension collaborative d’un projet, depuis les premières esquisses jusqu’aux travaux. Grâce    aux    différents    process    du    BIM,    chaque corps de métier peut intervenir sur une maquette numérique dédiée à son lot et    partagée    en    réseau.        Les    modifications    du projet se conforment à  la feuille de route méthodologique proposée par le BIM    Manageur.    Les    éventuels    obstacles    liées    aux    formats    de    fichiers    différents    par    exemple, auront été soulevés au départ du projet    BIM,    de    sorte    que    le    BIM    Manageur    puisse proposer la road map qui garantira les échanges attendus entre partenaires du projet. « Contrairement à AutoCAD, les éléments graphiques d’une maquette BIM sont liés à des données techniques, précise    Thierry    Minchella,    BIM    Manager.    Lorsqu’une modification est proposée, on peut donc en estimer les impacts, sous un angle architectural mais aussi technique ». Par exemple, il est possible de mesurer l’effet d’une variation de l’épaisseur d’un isolant.    Naturellement,    il    est    aussi    possible    de produire des plans instantanément, suite à d’éventuels changements.
« Clash detecting »
Une    fois    les    modifications    validées,    la    synthèse    est    réalisée    au    sein    de    la    MN    (Maquette    Numérique)    globale    dite    Master,    toute discipline confondue, pouvant alors être soumise à un « clash detecting ». En clair,    le    logiciel    vérifie    qu’il    n’y    a    aucun    conflit    entre lots techniques et ce, dès l’étude et bien avant le lancement du chantier. Ce travail de synthèse permet d’entériner chaque étape du projet. Et grâce à cette conception partagée, le maître d’ouvrage disposera aussi d’une maquette numérique TQC « Tel Que Construit », facilitant la gestion de son patrimoine par la suite.
Mais    avant    cela,    la    maquette    aura    permis    aux entreprises de disposer de documents graphiques et écrits précis pour réaliser les travaux. « Le BIM permet de réduire le risque d’aléas en moyenne de 30 à 5 % sur le chantier,    souligne    Thierry    Minchella.    »    L’enjeu    est    de    taille,    dans    la    mesure    où    une erreur à rattraper durant les travaux, c’est du temps et de l’argent perdus. C’est surtout la performance globale du bâtiment qui    peut    être    remise    en    question.    Une    problématique à laquelle tous les acteurs du    passif    sont    particulièrement    sensibles…
Principe