BERTHOLD : La production de pellets : un métier à risque (d’incendie)

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

BERTHOLD : La production de pellets : un métier à risque (d’incendie)

BBERTHOLD LOGO INTERNTERTHOLD : La production de pellets : un métier à risque (d’incendie)

 Le processus industriel de granulation mêle poussière de bois, moteurs puissants et températures élevées… Autant dire, le parfait cocktail pour un départ de feu
Pierre
 Garcia, Directeur des Ventes chez Berthold Technologies
BERTHOLD 2Le process de fabrication des pellets repose sur l’utilisation de sciure de bois qui sont séchées, broyées, compressées, extrudées et refroidies. Tout cela nécessite des moteurs puissants, des silos et des températures élevées, autant dire le parfait cocktail pour un départ d’incendie. D’ailleurs, il est déjà arrivé que des unités de production soient totalement détruites par les flammes. C’est pourquoi, les détecteurs d’étincelles sont devenus incontournables. Mais ces capteurs ne sont pas suffisants.
En effet, les températures d’ignition des sciures de bois sont relativement basses : 470°C en nuage etBERTHOLD 1 260°C en couche. « Il faut savoir que les capteurs à cellule en silicium ne détectent que la lumière issue d’une étincelle, soit des températures à partir de 700°C, explique Pierre Garcia, spécialiste en contrôle d’unités de production industrielle. Il est donc nécessaire de mettre en place des dispositifs spécifiques, permettant la détection des particules chaudes qui n’émettent pas de lumière. Celles-ci, susceptibles de se retrouver enBERTHOLD 3 divers endroits de la chaîne de granulation, génèrent des risques importants, sans atteindre les 700 °C, évoqués précédemment. Berthold commercialise les produits développés par FIREFLY, qui sont capable de détecter ces particules, dès 250°C. » Ce type de capteurs – encore méconnus chez les industriels et certains assureurs – vient notamment d’être installé sur l’unité de Biosyl, à Cosne-sur-Loire (58), pour y sécuriser la production (25 t/h !).

Chaudière biomasse : optimiser la combustion, en fonction de l’humidité du bois
Le taux d’humidité de la biomasse brûlée dans les grandes chaudières varie fortement d’un chargement de camion à l’autre, et peut atteindre jusqu’à 50 %. Avec une telle disparité, il n’est pas simple de réguler la combustion afin d’obtenir un rendement optimal. Cependant, pour y parvenir, il est possible de placer des détecteurs d’humidité, en amont de la chaudière, afin d’en définir la plage de fonctionnement la plus adaptée. « Nous avons travaillé sur ces aspects avec le fabricant de chaudières Wyncke, explique Pierre Garcia. Cette collaboration a débouché sur des applications concrètes, ayant permis d’optimiser d’importantes installations, comme à Angers, Creil, Orléans, Rennes ou Grenoble. »

Contact
BERTHOLD FRANCE
Parc Technologique des Bruyères
8, Route des Bruyères
78770   THOIRY
Téléphone: 01 34 94 79 00
Site Web: http://www.berthold.fr